Donnez votre sang les 30 et 31 mars

jeudi 30 mars 2017 - vendredi 31 mars 2017, La MAIRIE de QUIMPER

Les deux Rotary quimpérois organisent l'opération Mon sang pour les autres, les 30 et 31 mars, à la mairie. Le médecin Patrick Benoît revient sur quelques idées reçues.

 

600 dons de sang sont nécessaires chaque jour dans notre région. © Yann Langevin -
600 dons de sang sont nécessaires chaque jour dans notre région. © Yann Langevin -

Par Adèle Le Berre

L’hôtel de ville de Quimper va se transformer en vaste hôpital jeudi 30 et vendredi 31 mars, de 11 h à 18 h. Les Rotary Quimper Odet et Quimper Corentin sont à l’initiative de cette opération baptisée Mon sang pour les autres. Cette 17e édition devrait accueillir plus de 200 donneurs, comme les années précédentes.

Sur la place Saint-Corentin et aux abords, des bénévoles iront au-devant de la population pour les inciter à donner leur sang. « Les idées reçues concernant le don ont la vie dure et empêchent certains de passer à l’acte », constate Anne Calvar, président du Rotary Quimper Corentin. Patrick Benoît, responsable des prélèvements pour le Finistère à l’Etablissement français du sang, veut rassurer les donneurs et casser quelques clichés.

« Ça fait mal. »

Voilà ce que répondent souvent les personnes récalcitrantes. Certes, l’aiguille utilisée pour les prélèvements de sang est un peu plus épaisse que les aiguilles pour les prises de sang. Cependant, Patrick Benoît est formel : « On ne sent absolument rien. Les quatre ou cinq infirmières présentes sont hyper aguerries. Elles font ça à longueur de journée. Ce sont des pros du don du sang ! », insiste Patrick Benoît. Une poche de sang de 420 à 480 ml est prélevée.

« Ça dure trop longtemps. »

Il faut compter 45 minutes minimum. Dans un premier temps, le donneur est accueilli par un agent d’accueil qui enregistre le dossier et remet un questionnaire (50 questions). Ensuite, il est reçu par un médecin ou un infirmier lors d’un entretien confidentiel. « Puis vient le prélèvement qui dure en lui-même une dizaine de minutes », précise Patrick Benoît. Après une petite collation, le donneur peut reprendre ses activités.

S’il n’est pas disponible les 30 et 31 mars, il peut se rendre à la Maison du don de Quimper (dans l’enceinte du Chic) sur rendez-vous (02 98 65 66 25) ou dans les multiples collectes organisées sur le territoire tout au long de l’année.

« Il faut être à jeun. ».

C’est faux. Bien au contraire. Le médecin recommande de prendre un bon petit-déjeuner ou déjeuner et de bien s’hydrater. Il faut évidemment éviter les boissons alcoolisées dans les heures qui précèdent le don. Ensuite, une excellente collation (aux dires des organisateurs) est offerte aux donneurs.

« Je n’ai pas confiance. »

« Tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité du donneur et celle du receveur. C’est pour cela que des contre-indications au don sont établies sur la base d’études épidémiologiques. Ces contre-indications peuvent évoluer au fil du temps », indique le médecin. La liste est relativement longue : pas d’antibiotiques les deux dernières semaines ; pas d’antécédent de paludisme ; pas d’intervention chirurgicale au cours des quatre derniers mois ; pas de maladies comme les hépatites, la maladie de Chagas ; pas de tatouages datant de moins de 4 mois… Le don concerne, par ailleurs, les 18-70 ans pesant plus de 50 kg.

29000 Quimper